Du courage, il en faut pour démarrer une nouvelle année, surtout lorsqu’il s’agit de vous, introverti.e.s. Voici quelques résolutions que vous pouvez garder en tête pour un avenir plein de promesses et de surprises.
Avant de commencer quoi que ce soit, j’aimerais vous rassurer : il ne s’agit en aucun cas d’un énième article moralisateur sur l’importance de tenir ses résolutions et tout ce blabla qu’on entend partout genre arrêter la clope et faire un régime alimentaire constitué uniquement de jus de brocoli.
Je n’ai aucune envie de faire ça, parce que je sais très bien par expérience qu’on ne tient que très rarement nos résolutions dans le temps. Ce n’est pas défaitiste, c’est juste la réalité. La vie est faite d’imprévus, on ne peut s’en tenir à quelques défis, et dans l’absolu, si vous avez 27 résolutions, attendez-vous à ne pas remplir tous vos contrats, c’est humain.
Et puis, j’avais envie de mettre l’accent sur votre santé mentale, parce qu’on vit dans une société qui s’en préoccupe très peu et je pense que c’est réellement l’une des choses les plus importantes pour être en parfaite santé. Du coup désolée, ça va être long.
Voici donc 18 résolutions qui ne devraient pas être trop dures à tenir, parce que c’est la plupart du temps seulement de votre tête dont vous aller avoir besoin.
1. Vous êtes une personne intéressante, croyez-le enfin.
C’est si dur de se convaincre que l’on est une personne bien, belle, méritante, forte. J’en sais quelque chose, j’ai passé ma vie à me battre contre tous ces démons, et les autres ne nous aident pas toujours dans la démarche si difficile qui est d’essayer d’aller de l’avant.
Vous ne méritez pas d’entendre toutes ces paroles blessantes que vous avez envers vous-même au quotidien dans votre tête. Lâchez prise, vous êtes une personne qui gagne largement à être connue, répétez-vous ça, même si vous n’y croyez pas au début, jusqu’à ce que ça rentre dans votre tête.
Je sais que c’est très dur, vous ne réussirez pas forcément à vous convaincre de quoi que ce soit dès le jour 1, c’est un travail qui prend des années, mais essayez dès aujourd’hui. C’est votre principal défi en 2020 : apprendre à croire en vous.
2. Prenez le temps de vous plonger à l’intérieur de votre esprit.
Certain.e.s vont en rire, mais tant pis, on va quand même en parler, parce que oui, j’ai l’intention de vous parler de méditation et de repos. Il ne s’agit pas forcément de celle qui implique de prendre conscience du monde qui nous entoure, de nos phalanges et de notre plante des pieds dans une position de yoga. Je n’ai aucune connaissance dans ce domaine, donc voilà.
La médiation peut se retrouver et se provoquer partout, dans la contemplation de la nature, dans des sons, dans le repos dans une chambre, pour reprendre un célèbre philosophe. Les vidéos ASMR (Autonomous Sensory Meridian Response, à traduire par “réponse autonome sensorielle culminante”) qui consistent en des stimuli visuels, auditifs ou cognitifs, m’ont permis de réduire mon anxiété, améliorer mon sommeil, ma créativité et mon état général.
Vous n’y serez peut-être pas aussi sensible que moi, mais vous pouvez essayer. Dans le cas où les bruits de “tapping” et de murmures ne vous font rien, je vous recommande de vous tourner vers des “bruits blancs” ou de nature avant de dormir.
C’est totalement rentré dans ma routine quotidienne et j’en suis vraiment très heureuse. Ça m’aide à vider ma tête et à penser à des choses positives, et aussi à marquer une pause dans la journée.
3. Mettez toutes vos pensées sur papier.
Si comme moi, vous avez ce que l’on appelle une “pensée en arborescence” (en gros qui part dans tous les sens, quoi), je vous recommande VIVEMENT de tout mettre sur papier. Tenez un carnet, commencez un bullet journal, vous n’êtes pas obligé.e de faire un truc ultra-carré avec de jolis dessins dessus ou je ne sais quoi…
Ça doit vous servir simplement d’exutoire, et coucher ses pensées sur le papier a un effet cathartique que l’on sous-estime très souvent. Écrire, c’est le premier pas vers une santé mentale plus saine.
Encore une fois, je le répète, ne vous obligez pas à faire un truc esthétique, ou d’écrire dedans tous les jours. Utilisez-le quand vous en ressentez le besoin seulement, vous devez en avoir envie.
4. Lancez-vous dans un projet qui vous tient à coeur, même si vous ne vous sentez pas à la hauteur.
Vous avez une idée en tête qui germe depuis des années, mais vous avez l’impression de ne pas être assez bon.ne ou fort.e pour y arriver ? C’est vous et vous seul.e qui vous fixez cette limite. J’ai aucune envie d’écrire une tirade digne des plus grands Seigneurs Linkedin parce que ce n’est pas du tout le but, mais vous devez impérativement prendre conscience que si vous considérez une chose impossible, c’est parce que c’est VOUS qui considérez cet objectif impossible à relever.
Vous voulez ouvrir un restaurant ? Prenez des cours de gestion, de cuisine, de comptabilité. Vous voulez ouvrir une chaîne Youtube ? Faites des essais vidéo avec le matériel que vous avez, on s’en fiche que vous ayez un smartphone ou le dernier appareil pour filmer en votre possession au début.
Et si ce n’est pas concluant, apprenez, lisez, réfléchissez à des idées qui vont dans le sens de vos projets, mais ne faites pas les mêmes erreurs que j’ai pu faire dans le passé, vous arrêter en cours de route et vous en vouloir. Et prenez surtout le temps qu’il vous faut. Le repos et le temps pour soi font partie du travail, ne vous culpabilisez pas, votre rythme est le bon.
5. N’écoutez plus ce que les gens vous disent, à moins que ce soit constructif et positif pour votre développement personnel.
Les autres ont toujours leur avis si précieux à apporter “pour votre bien”, comme iels disent toujours. Iels mettent leur grain de sel dans votre vie alors que ça ne les regarde pas. Leur avis ne compte que si vous le leur demandez et si celui-ci n’a pas pour but de vous blesser, ou pire encore d’essayer de changer la personne que vous êtes.
Quelqu’un vous fait une remarque gratuite sur votre façon de vous habiller ou sur votre vie professionnelle alors que vous ne l’avez pas sonné.e ? Ne relevez pas, considérez que c’est un brouhaha ambiant inutile, et celui-ci ne doit pas vous atteindre et encore moins guider votre vie. Tant que cela n’influe pas positivement votre existence, n’en tenez pas compte, blindez votre porte et fermez-la bien.
6. Faites le tri dans vos relations et n’ayez pas peur de prendre vos distances avec certaines personnes.
Mieux encore, si vous estimez que certaines personnes polluent votre vie et qu’elles n’apportent que de la négativité autour de vous, optez pour une solution plus radicale : prenez vos distances ou coupez le contact.
N’ayez pas honte, ne vous sentez pas lâche, ou injuste : nous vivons pour nous-mêmes, pas pour les autres et si certaines personnes vous font mal et qu’elles ne s’en rendent pas compte, dites-le. Si même après l’avoir dit plusieurs fois, le message ne passe pas, abandonnez et laissez mourir la relation, ça n’en vaut pas la peine.
Dans le doute, prenez vos distances un temps : si cette distance prise ne vous impacte pas directement, cette personne peut potentiellement ne plus faire partie de votre vie. Ce point est valable autant pour les relations amicales que sentimentales ou même familiales.
On ne choisit pas sa famille : si la relation devient trop compliquée et qu’elle vous fait du mal, il est peut-être temps d’espacer les visites et les appels, et des liens de sang ne doivent pas être une excuse pour vous raccrocher à une relation.
Ne vous sentez jamais coupable : ce sont les personnes toxiques de votre entourage qui devraient s’interroger sur leurs actes.
7. N’accordez pas d’importance à ce que l’on pense de vous.
Je sais, c’est facile de dire ça. Comme le premier point, c’est une résolution qui prend du temps avant de se mettre en place, d’autant plus qu’on ne contrôle pas ses peurs et ses pensées. Ce que vous pouvez faire, par contre, c’est les apprivoiser et en faire des boulettes de papier à jeter immédiatement dans votre corbeille des pensées parasites. Ce que les autres pensent de vous n’a aucun impact direct sur votre santé, et surtout, leur avis sur votre personne est totalement biaisée, elle reflète une image que vous avez pu donner à quelqu’un sur 20 minutes, 1 heure, deux jours…
Ça dit quoi exactement sur qui vous êtes ? Pas grand chose, à vrai dire. Si les gens n’essaient pas de vous comprendre vous et toute la profondeur qui vous anime, je vous renvoie au point précédent : prenez vos distances, ça ne sert à rien. Une personne qui essaie de vous changer n’est pas une personne qui mérite votre amitié. Bon débarras.
8. Faites ce que VOUS avez envie, n’agissez pas en fonction de ce que les autres vous conseillent (vous imposent en fait) de faire de votre vie.
Les gens ont toujours des conseils aussi incroyables que merveilleux à vous donner. Il y en a même qui vous forcent la main et qui vous disent de prendre telle décision au lieu d’une autre parce que iel feraient ça “à votre place”.
Ces conseils, vous pouvez les écouter, parce que vous n’avez rien à perdre en les entendant. Mais parmi eux, comme pour tout, il faut faire le tri. Les autres ne sont pas à votre place, et vous n’êtes pas à la place des autres.
Personne ne devrait vous faire douter de ce que vous souhaitez faire ou non. Si vous voulez vous faire tatouer l’avant-bras, rien ne vous en empêche. Si vous voulez boire des litres et des litres de Coca, buvez-en, vous savez parfaitement que ce n’est pas bon pour la santé, inutile d’en faire des caisses. Et si vous voulez tout plaquer pour aller vivre à Kuala Lumpur, personne ne doit vous culpabiliser.
C’est votre vie, vous détenez les règles du jeu, personne n’a le droit de vous faire la leçon. Alors foncez et buvez votre canette de Coca si ça vous chante.
9. Coupez court avec le passé, laissez-le là où il est.
Surtout, ne le laissez pas votre passé vous mettre des bâtons dans les roues et vous dissuader de passer à l’action, de mettre un point final à tout ce que vous entreprenez de faire à l’avenir.
Je dis ça en connaissance de cause : je me suis souvent pris la tête à cause de certains moments vécus qui étaient très douloureux (comme tout le monde !), comme si ces moments difficiles allaient marquer le reste de mon existence au fer rouge.
Je ne connais pas la gravité de certains passages de votre vie, je ne sais pas qui vous êtes, ce qui vous a fait du mal, ce qui vous a traumatisé, mais je sais simplement que tout ce qui a pu me rendre malheureuse provient de certains souvenirs que je tournais en boucle dans ma tête.
Dans la vie, tout passe, et même si on ne peut pas oublier ce qui est arrivé, on est en mesure de mettre toutes ces blessures de côté, de les enfermer dans une petite boîte qu’on glisse au fond d’un placard et qu’on n’ouvre plus parce que petit à petit, on oublie qu’on l’a mise là. Parce qu’on a grandi, parce qu’on a pris du recul.
10. S’il le faut, déchirez des photos, brûlez des carnets scolaires et des bulletins, jetez plein de choses à la poubelle. Écrivez des lettres à des personnes à qui vous en voulez et ne les envoyez pas (Si vous le faites… je ne suis pas responsable, ok ?).
Ces gestes que je viens d’énoncer peuvent paraître anodins : après tout, déchirer du papier, ça nous avance à quoi ? Hé bien ça peut tout changer, au contraire, détrompez-vous. Je trouve que l’on néglige très souvent certains actes qui peuvent sembler banals, pourtant, leur dimension cathartique est sans nulle autre pareille.
Le mois dernier, par exemple, j’ai passé un week-end chez mes parents. Dans ma chambre se trouvent les derniers vestiges de mon adolescence : des bulletins scolaires, des cahiers, des agendas, des devoirs notés, de vieilles trousses abîmées par du blanco et d’autres choses qui n’ont plus rien à faire ici. En toute franchise, même si j’ai fait des études assez conséquentes, j’ai toujours détesté l’école. C’est paradoxal, mais au final pas tant que ça. J’aimais apprendre, mais je détestais le principe de la notation, parce que je le prenais toujours très personnellement et ça ne me semblait pas être très représentatif de ce que je valais vraiment.
J’ai trouvé très pénible la lecture de certains bulletins. C’était à la limite du supportable. Le simple fait de lire une dizaine de fois que mes participations étaient trop “timides” et que je devais “participer plus souvent” m’a donné envie de tout déchirer. Alors je l’ai fait. J’ai sorti un gros sac poubelle et j’ai tout déchiré frénétiquement avec un plaisir presque animal. “Alors comme ça je ne participe pas assez. Ben tiens dans ta gueule, tu vas voir où je te la mets, ta participation”. Et vous savez quoi ? Je me suis sentie tellement soulagée après cette séance de vandalisme que j’en ressens toujours les effets à l’heure où je vous écris. C’est une bonne façon de faire la paix avec le passé.
Déchirez des trucs, ne gardez rien, mettez-y le feu si vous avez une cheminée. Ça marche aussi avec les photos. Rien à faire des souvenirs, si c’est quelque chose de négatif, ne les gardez pas, on sort son plus beau sac poubelle et on fout tout ça à la benne.
Et si vous en voulez beaucoup à quelqu’un, défoulez-vous en lui écrivant une lettre. N’essayez pas d’être mesuré.e et poli.e. Vous pouvez y aller, vous pouvez l’insulter, lui dire les pires horreurs, car de toute façon, vous allez la jeter après, cette lettre. C’est une façon pour vous de tirer un trait définitif à votre relation et aller de l’avant.
11. Opérez un changement radical dans votre vie.
Ça peut représenter tout et n’importe quoi : quittez votre job, changez totalement de coiffure, faites-vous tatouer, commencez un régime, passez votre permis, apprenez à jouer d’un instrument de musique, expatriez-vous au Canada, économisez à fond pour un gros voyage à l’autre bout du monde, commencez un blog, écrivez un livre… bref. Vous avez compris.
Faites quelque chose dont vous avez profondément envie depuis longtemps et que vous n’osez pas faire parce que vous vous mettez des barrières. Un changement radical n’est jamais une mauvaise chose, c’est toujours de l’expérience à gagner, vous n’aurez aucun regret à la fin. Un travail, ça se retrouve, des cheveux, ça repousse, un tatouage ça se recouvre, un régime ça peut s’abandonner, un permis, ça se repasse.
12. Si quelque chose vous contrarie, coupez court à tout ça, déconnectez-vous.
On vous a fait une remarque qui ne vous plaît pas ou une situation donnée vous gêne ? Inutile de vous forcer à écouter vos interlocuteur.ice.s ou à rester plus longtemps dans une atmosphère qui vous fait vous sentir mal.
Désormais, je vous l’ai dit, vous vivez pour vous. Si une situation ne vous plaît pas, partez. Si une parole vous a vexée, dites-le et prenez du recul. Ne restez pas là à attendre pour faire plaisir à untel ou pour faire bonne impression.
La seule personne que vous devez contenter, c’est vous.
13. Si une personne n’est pas de votre avis, exposez-lui calmement vos arguments : si celle-ci fait la sourde oreille, coupez court à la conversation et passez à autre chose.
Vous vous retrouvez malgré vous perdu.e dans un débat qui n’a ni queue ni tête et vos interlocuteur.ice.s n’écoutent pas vos arguments ? Si j’ai un conseil à vous donner, coupez court tout de suite, ne vous fatiguez pas, vous allez perdre de l’énergie et ressasser ce moment dans votre tête pendant plusieurs jours.
À l’époque, je n’hésitais pas à sortir mes plus beaux arguments pour gagner des points au cours de certains débats liés à mes convictions personnelles. Presque chaque fois, impossible de trouver un consensus avec l’autre côté.
Ça me prenait tellement d’énergie que j’étais moralement cassée. Ne consacrez pas votre temps à essayer d’apprendre quelque chose à une personne bornée qui ne vous écoute pas. C’est vous qui serez perdant.e au bout du compte.
14. Quand on vous coupe la parole, faites-le savoir que ça vous agace.
Quand on est introverti.e, on se fait souvent couper la parole. Les extraverti.e.s aussi, me direz-vous, mais la différence, c’est qu’iel ne s’en rendent pas compte, iel le font aussi. Nous, les quelques fois où on aimerait bien en placer une, quelqu’un vient nous interrompre et on se dit “bon bah tant pis, je laisse tomber, de toute façon j’ai la flemme de reprendre ma phrase”.
Sauf qu’au bout de 5 fois, dans mon cas, les nerfs commencent à monter, j’ai vraiment envie de mettre une droite à la personne qui vient de me couper. Ne commencez pas à perdre patience comme moi. La meilleure façon, c’est de le dire. Parlez plus fort et dites “j’aimerais bien finir ma phrase avant que tu interviennes, merci !” avant de finir votre phrase. En principe, ça devrait marcher si la personne en face de vous n’est pas complètement insupportable.
15. Vous pouvez sortir de temps en temps si vous avez la perspective de sortir, mais ne vous forcez à rien.
De temps en temps, vous pouvez sortir. Je ne vous dis pas de vous faire violence, aucunement. Mais quelquefois, se laisser porter par les autres peut être une bonne idée et l’occasion de faire des rencontres intéressantes.
Bon évidemment, je comprendrais tout à fait que vous soyez mitigé.e à l’idée d’aller à cette soirée en rooftop avec des gens qui passent leur soirée à mendier des photos pour leur compte Insta.
C’est une question de choix, vous le sentez ou vous ne le sentez pas. Une soirée en petit comité avec des personnes intéressantes ou une journée en activité peut vous apporter des choses inattendues et de beaux souvenirs.
16. Laissez tomber les réseaux sociaux de temps en temps ou faites le vide dans vos abonnements pour ne pas tomber sur des “triggers”. Bloquez des comptes si besoin.
Durant une période où j’étais très exposée à l’anxiété, tout me faisait vriller, surtout les réseaux sociaux. Il suffisait que je passe un peu de temps sur Instagram pour gâcher toute ma journée, tant l’étalage de la vie des autres pouvait me faire sentir comme une m*rde, parfois.
Pourtant, ma raison me faisait bien comprendre que tout ce que je voyais représentait sans nul doute 10% de la vie d’une personne, et parmi ces 10% s’y trouvaient seulement les meilleurs moments.
Mais rien n’y faisait, une partie de moi me disait “tu vois, tout ça, tu ne l’auras jamais, et tu ne seras jamais comme elles/eux”. Ça me mettait dans un tel état qu’un jour, j’ai décidé de modifier manuellement mes algorithmes Instagram en signalant à l’application que je ne voulais pas voir certaines photos sur la partie discover, en bloquant énormément de comptes (de fit girls, de mannequins, de globe-trotteur.se.s, de certain.e.s personnes que je connaissais même personnellement) et en arrêtant de suivre certains comptes (bloqués aussi au final).
Si vous n’allez pas bien après une séance de scrolling sur Instagram, je vous recommande vivement de faire pareil. Et ne vous sentez pas mal vis-à-vis de certaines connaissances ou ami.e.s : ce n’est pas personnel, vous faites ça pour votre santé mentale. Vous vous sentirez plus légèr.e.
17. Si vous avez besoin de vider votre sac, allez voir un.e psy (si vous avez une bonne mutuelle ou les moyens…) ou parlez à quelqu’un.
Je sais, ça peut paraître complètement bateau comme conseil et j’ai longtemps considéré bizarrement les gens qui me disaient ces choses-là :“t’es sérieux.se de me dire ça ?”
Pourtant, je vous assure que si vous pouvez vider votre sac de temps à temps à quelqu’un de bon conseil ou dans le cas échéant si vous avez les moyens d’aller voir un.e psy, ça peut faire énormément de bien.
À mon sens, tout le monde devrait voir un.e psy pour d’abord avoir un avis totalement extérieur sur sa situation, mais aussi pour vider ce sac rempli de questions et de peurs que vous avez sur le dos tout le temps.
Malheureusement, voir un psy coûte de l’argent, et il me semble que ce n’est dans la majorité des cas pas remboursé par la sécu, donc pas à la portée de tou.te.s. Et puis, il faut trouver le/la psy qui vous conviendra et ça, c’est une autre paire de manches.
C’est quelque chose d’incompréhensible, parce que la santé mentale est tellement importante, il est tellement primordial de pouvoir en prendre soin…
18. N’ayez pas peur de montrer vos failles, ce n’est pas grave de ne pas toujours être au top de la forme.
Dans cette société, on nous bourre le crâne de tant de choses ridicules… Montrer aux autres que tout va bien dans le meilleur des mondes, en particulier sur les réseaux sociaux, fait partie de ces choses qu’on nous impose presque.
Dans certaines sociétés, c’est une norme à respecter absolument, auquel cas on vous accuserait de “perdre la face”’. Je n’ai jamais compris pourquoi il fallait à chaque fois montrer le meilleur côté de chaque chose et de cacher ses sentiments à tout prix. L’échec fait partie de la vie, et toute ces personnes qui vous étouffent avec leur bonheur omettent juste de vous dire que certains jours, elles préfèrent elles aussi rester au lit et ne voir personne.
Vous avez le droit de montrer vos failles, de le dire si vous n’allez pas bien, que vous avez envie d’un peu de repos ou d’un peu de compagnie, un peu d’ailleurs.
Personne ne vous en voudra, et les gens vous admireront sans doute pour avoir eu le courage de parler, car comme vous le savez, tout le monde ne le fait pas, sinon, on vivrait sans doute dans un monde plus humain.