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8 attitudes que j’adore (et celles que je déteste) en soirée en tant qu’introvertie

Qu’est-ce qui m’attire chez les gens ? Et à l’inverse, qu’est-ce qui me rebute ?⁣⁣ J’ai fait une petite typologie des personnes qu’on croise en soirée. Je les ai toutes croisées, assez pour avoir l’équivalent de toute une vie de sommeil à rattraper.

On a tou.te.s déjà rencontré ces personnes-là quelque part, de jour comme de nuit, dans un groupe plus ou moins grand.

Elles nous donnent comme elles nous reprennent toute notre énergie. Elles nous font rire et croire de nouveau en l’amitié et en l’humanité. Elles nous font aussi parfois pleurer sur le chemin du retour dans une station de métro puante.⁣⁣ ⁣⁣ Elles révèlent notre potentiel, nous portent vers le haut. Ou à l’inverse, elles nous invisibilisent complètement et nous font douter de tout, surtout de nous.

Je n’arrive pas à me positionner concernant l’humanité. Je l’aime, je la déteste, je l’aime de nouveau, puis soudain, je ne peux plus la blairer. C’est cyclique. Certaines personnes me font rouler des yeux. D’autres m’impressionnent au-delà de mes espérances parce qu’elles sont brillantes et vraiment spéciales.

En définitive, je finis toujours par garder espoir. ⁣⁣

1 – J’aime… Les personnes qui sont réellement à l’écoute.

Elles sont rares, et même assez souvent absentes du groupe dans lequel on se trouve. Mais quand elles décident d’être là, elles sont le rayon de soleil de votre soirée et la raison pour laquelle finalement, vous vous décidez de venir.

Ces personnes ne s’écoutent pas parler et n’anticipent pas vraiment ce qu’elles vous disent. Elles n’ont rien à prouver de toute façon, leur belle aura se propage tout autour de vous, vous la sentez et vous ne pouvez pas l’expliquer, ça vous apaise, vous vous sentez bien. Elles ne font pas partie de ces personnes qui se vantent sans cesse et qui font l’étalage de leurs faits d’armes pour gratter de l’attention. Ce n’est pas leur but. Le seul désir qui les anime est l’envie d’apprendre à vous connaître. Genre vraiment.

Lorsqu’elles me parlent, je ressens leur sincérité et leur besoin d’avoir un échange avant tout. Lorsqu’elles me demandent si « ça va », je sais qu’elles souhaitent réellement savoir comment je vais. Alors je finis par casser mes barrières et je me surprends moi-même à répondre avec naturel.

2 – Je déteste… les personnes qui ne me présentent pas aux autres.

Cette personne vous supplie de venir à sa soirée comme si sa vie en dépendait. Le truc, c’est que vous ne connaissez pas grand monde. À contre-coeur, vous acceptez pour lui faire plaisir. Mais à peine arrivé.e, votre pote vous accorde à peine un regard et vous lance un « salut » inaudible avant de disparaître au milieu d’un groupe de parfait.e.s inconnu.e.s qui s’échangent des private jokes depuis 20h. Elle ne vous calcule pas. Elle ne vous présente à personne. On dirait ce pote du lycée qui vous parlait uniquement quand personne n’était à côté parce que vous n’étiez pas assez « populaire ». Vous sentez doucement que votre esprit se dissocie, les fesses vissées sur ce canapé. Ça vous gonfle.

Vous ne savez pas vous incruster dans un groupe comme ça. Vous ne voulez pas vous immiscer dans une conversation qui ne vous regarde pas. Et quand vous décidez de partir, votre pote sort de nulle part pour vous prier de rester et de « faire un effort ». Mais vous n’êtes pas comme ça. Et vous rentrez chez vous avez un sentiment d’échec. Je déteste ressentir ça.

3 – J’aime… Les personnes qui m’acceptent telle que je suis.

Je ne parle pas ? C’est pas grave. Je parle de mes passions, de mes goûts un peu atypiques ? Cette personne me suit, elle écoute ce que je dis sans aucune once de condescendance et mieux que ça, elle veut en savoir plus. Elle est curieuse, ouverte d’esprit et jamais au grand jamais elle me dira que je suis trop timide, ou trop renfermée, ou que je devrais songer à faire des efforts.

Cette personne ne me donne jamais de conseils non-sollicités car elle me prend comme je suis. Car je lui suffis telle que je suis, avec mes qualités et mes défauts qui sont tout aussi nombreux. Et c’est rare, dans notre monde, de se sentir suffisant.e pour quelqu’un quand on est une personnalité plus introvertie et plus secrète de nature.

Dans notre monde, même si cela devrait être normal finalement, c’est un luxe de ne pas avoir à se justifier auprès d’une personne sur un comportement naturel, qui fait partie de nous. Et c’est tellement reposant de ne pas ou plus avoir à apporter d’explications… Alors on finit par s’ouvrir.

4 – Je déteste… les personnes qui me font sans arrêt des remarques.

À la fac, je me demandais pourquoi je n’arrivais pas à agir naturellement devant ce mec. C’était un ami d’une amie. Je me braquais sans cesse quand il était dans les parages. Impossible d’agir naturellement en sa présence, parce que quelque chose en lui sonnait faux pour moi. Je le sentais me regarder à chaque fois comme si j’étais un objet de curiosité. Ça me mettait très mal à l’aise.

Un soir, éméché, il m’avait envoyé un SMS. Ce SMS. Il était à une soirée. « Décoince-toi. Lâche-toi dans la vie ». Aucun souvenir de ce que je lui avais répondu à l’époque, mais j’ai été blessée car je faisais de mon mieux pour m’intégrer et me connecter aux autres et ce n’était pas évident pour moi. Depuis ce SMS, je me suis naturellement éloignée de lui et de son groupe. J’évitais d’aller là où il était car il m’était impossible de me lier à lui parce qu’il m’avait jugée sans même me connaître. Quand on me fait ce type de réflexion, même si ça part d’une bonne intention, tout mon naturel disparaît et je ressens le besoin de prendre mes distances.

5 – J’aime… Les personnes qui me mettent tout de suite à l’aise.

Vous vous sentez perdu.e au milieu de toutes ces conversations insipides, puis cette personne, votre sauveuse, débarque de nulle part, vous écoute et vous met à l’aise, tout simplement parce qu’elle a l’air super à l’aise, elle, et sans pour autant vous intimider. Elle vous présente à ses ami.e.s, elle vous sort deux-trois blagues un peu nulles mais qui réussissent quand même à vous faire rire et à briser la glace, elle fait un peu d’autodérision, elle ne se prend pas au sérieux, elle prend les choses comme elles sont et ça vous donne envie de montrer une facette de vous-même que vous ne montrez pas à grand monde.

Encore une fois, cette personne est rare à trouver dans la foule. C’est une licorne humaine (sauf qu’elle existe vraiment, elle). Quand elle est là, tout est si fluide, si simple, si naturel. À la minute où vous la voyez, vous savez que vous avez le droit d’être vous-même. Si seulement tout le monde pouvait être aussi accessible…Elle apporte la légèreté (sans l’échange de banalités) et la profondeur (sans tomber dans la lourdeur) que vous attendez. C’est magique.

6 – Je déteste… les personnes qui crient et qui me coupent la parole.

Vous vous retrouvez finalement à cette soirée et vous avez envie de développer un sujet qui vous tient à coeur. Mais soudain, the ultimate extraverti.e fait son arrivée en fanfare et vous coupe dans votre élan… en criant. Ou en rigolant très fort. Ou en tentant de dévier la discussion de façon à ce qu’on parle de ses sujets de prédilection. Vous tentez de nouveau votre chance en recommençant votre phrase, mais rien n’y fait, c’est déjà trop tard. Plus personne ne vous écoute, il.elle a gagné et reçoit l’attention désirée.

Quand ça arrive une fois, deux fois, trois fois, on peut mettre ça sur le compte de l’effet de groupe, car oui ça peut arriver et c’est ok. Mais quand c’est systématique, c’est lourd, peu engageant : on n’a même plus envie de faire un effort ou de recommencer notre phrase, parce qu’on sait que c’est perdu d’avance. Surtout quand on n’a pas de voix qui porte et qu’on est d’un naturel plutôt calme. Et pour les personnes que ça fait rire parce que personne nous écoute, vous pouvez garder vos remarques et aller… vous faire voir.

7 – J’aime… Les personnes complètement extravagantes.

On la connaît, tout le monde la connaît. Elle suscite beaucoup d’interrogations parce qu’elle dénote avec le reste du groupe. On dit qu’elle est « spéciale », « bizarre », « perchée ».

Moi j’adore ça, je crois que rien ne m’intrigue plus qu’une personne qui vit dans son petit monde et qui l’assume complètement, parce que j’ai l’impression qu’elle n’a pas de limites dans les discussions et je n’aime pas les limites quand je dois parler d’idées et partager des histoires intimement liées à l’imaginaire. Les gens qu’on dit bizarres sont mes ami.e.s. Ça changera jamais. On se comprend, on se complète et on se fait rire mutuellement, la conversation prend toujours des proportions inattendues, je suis sans arrêt surprise et j’adore les surprises, surtout dans mes relations.

Son monde est édulcoré, décalé et elle se fait un plaisir de nous le faire visiter quand on possède l’ouverture et l’intérêt nécessaires. On sent la passion et l’enthousiasme quand elle parlent et pour moi, il n’y a rien de plus authentique et beau que ça. Je rêve de travailler avec une personne comme ça.

8 – Je déteste… les personnes qui prennent toute la place

Cette personne est là et vous devez le savoir. Dès que la conversation dévie sur quelque chose d’autre ou pire encore, sur une autre personne qu’elle pendant plus de 30 secondes, c’est le drame. C’est donc naturellement qu’elle surenchérit pour faire de l’ombre à toute personne qui oserait prendre de la place ici. Et gare à vous si vous osez sympathiser avec quelqu’un : elle viendra s’incruster pour parler d’elle.

Vous avez un métier qui vous épanouit ? Elle a DEUX professions qui l’épanouissent. Vous parlez de vos vacances à Barcelone ? Elle évoque avec nostalgie la fois où Beyoncé l’a invitée pour manger dans sa maison de vacances lors de son séjour professionnel chez un client à Copacabana. Ses techniques : name-dropping et noms de destinations qui sous-entendent un certain prestige.

Pour nous, introverti.e.s, sa présence ne nous prend pas juste de l’énergie vitale, elle nous écrase littéralement et avec ça, aucune possibilité de réellement s’affirmer. Et puis… c’est lourd.