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Attention personnelle : 27 phrases pour te remonter le moral quand ça ne va pas, parce que tu n’es pas seul.e

Non, tu ne vas pas bien aujourd’hui. Mais je peux t’aider, ne serait-ce que pour digérer cette journée difficile. Je ne te promets pas de régler tes problèmes, mais au moins de t’accompagner en t’apportant tout le réconfort nécessaire et que tu mérites.

Ce matin, ce soir, cette nuit, tu ne te sens pas bien. Tu aimerais pouvoir parler, mais à qui, comment ? Tu ne le sais pas. La seule chose dont tu es certain.e, c’est qu’il te manque la générosité d’un sourire, la douceur d’une voix réconfortante, l’impact de quelques mots rassurants.

Que tu sois concerné.e par l’anxiété, le stress, l’angoisse, la peur de l’avenir ou une estime de toi qui te fait défaut à l’instant T, je suis là pour t’aider et t’apporter l’appui qui te manque tant et dont tu as besoin. 

Tu me permets que je te tutoie ? Pardon si ça te semble un peu direct, mais je voudrais qu’on ait cette proximité-là dans le cadre de cet article.

Moi non plus, ça va pas très fort à vrai dire

Il est 4 h 45. Le sommeil ne vient pas. Mes yeux refusent de se fermer car mon imagination m’emmène là où je ne veux pas aller. Je réfléchis à la tournure, au sens que prend ma vie. À quoi aurait-elle pu ressembler si j’étais ailleurs, si j’avais agi de la même façon que cette personne qui à l’air d’aller si bien sur les réseaux ? Et si j’avais moi aussi cédé à la force des rencontres et été plus stratégique dans mes choix, est-ce que je serais toujours là où je suis à l’heure où j’écris ?

Pour mener une vie saine, les « si » sont à proscrire, c’est sûr, je le sais, je me soigne, mais c’est comme un automatisme masochiste qui se répète à l’infini. Et dans ces instants de détresse, les nombreux « si » me creusent une tombe. Les draps de mon lit m’étouffent un peu, il est 4 h 45 et le sommeil ne viendra pas. Et puis même si j’y comptais, l’obscurité ne m’apporte pas le réconfort que j’attendais.

Ruminations et autres pensées obsessionnelles

Tu l’as compris, je rumine beaucoup en ce moment. La cause ? Des pensées obsessionnelles en pagaille. Je ne vais pas te le dire d’où elles viennent exactement, d’abord par pudeur, mais aussi parce que j’ai honte. Les raisons de ces craintes ne sont pas rationnelles. Comme beaucoup de choses qui me préoccupent, d’ailleurs. 

Ces obsessions font suite à une recherche Google que j’ai faite il y a quelques mois par hasard. Sur le moment, je n’avais pas mesuré l’impact qu’elle aurait sur mon état mental. Elle a été retentissante. Comme si cette recherche avait ouvert ma boîte de Pandore personnelle. On a tou.te.s cette petite boîte de Pandore logée quelque part dans notre esprit. La plupart du temps, on préfère l’ignorer. Une fois que tu l’ouvres, c’est foutu. Le problème, c’est que la plupart du temps, la clé ne vient pas de toi mais de l’environnement qui t’entoure. La clé, c’est cette information que tu ne voulais pas connaître et qui réveille en toi de profondes angoisses. Et cette malheureuse recherche Google a été cette foutue clé. Je n’ai jamais demandé à ouvrir cette boîte, elle l’a fait pour moi. J’ai donc dû franchir cette épaisse porte qui abrite toutes ces peurs insoupçonnées. Et voilà où j’en suis.

Ces pensées m’accompagnent absolument chaque jour, et même si certaines méthodes m’aident parfois à éloigner ces inquiétudes, elles sont quand même toujours quelque part, coincées entre mon imagination, mon quotidien et mes actions. Je donnerais énormément de choses pour m’en débarrasser.

Il est 4 h 45, j’ai renoncé depuis longtemps au sommeil. En fait, j’aimerais juste que quelqu’un soit là près de moi, du réconfort, un peu de confiance, de quoi avancer sereinement.

Non, tu n’es pas obligé.e de me dire que « ça va très bien, merci »

Toi non plus, ça ne va pas. C’est pour cette raison que tu t’es assis.e virtuellement à mes côtés. Peut-être as-tu toi aussi besoin de quelqu’un près de toi. Je veux dire, pas juste physiquement.

Alors si tu me le permets, j’aimerais bien être cette personne-là, juste un instant. Tu sais bien, cette personne qui t’aide à ton tour quand tu ne vas pas bien. Cette personne qui vide ton esprit de l’agitation extérieure quotidienne.

Cet article, tu peux le voir comme de l’attention personnelle. Cette expression, « attention personnelle », je la connais grâce à mon expérience en tant que (grosse) consommatrice de vidéos ASMR. Les artistes ASMR parlent d‘attention personnelle pour définir leurs vidéos centrées sur la personne qui la regarde. 

Ça passe par des petites « caresses » auditives et visuelles, mais aussi par des paroles réconfortantes à sa destination, que ce soit du développement personnel ou bien tout simplement de phrases qui font du bien. « Je suis là. Tu peux compter sur moi. Tu n’as pas à avoir peur. Tu n’es pas seul.e. » 

Comme ça me fait à chaque fois énormément de bien, j’avais envie de retranscrire cette atmosphère si particulière par le biais de cet article, à défaut d’être une ASMR artist. Si tu as un coup de mou, tu es au bon endroit. 

1. Tout ira bien. Même si tu ne me crois pas à l’heure où tu me lis, tu verras. Ça ira mieux.

Tu ne le sais pas encore aujourd’hui et tu t’attends sans doute au pire à l’heure où je t’écris. Mais tout ira bien. Tout. Un jour. Tu verras. Tu n’y crois pas et c’est normal après ce que tu viens de vivre, tu es encore submergé.e par toutes ces émotions parfois contradictoires qui te malmènent en ce moment. Je ne sais pas de quoi l’avenir est fait exactement, personne ne peut le prédire, tu sais bien, mais un jour, ça ira. Pour de vrai. Accrochons-nous à cet espoir, parce que sans lui, on ne sait plus tellement où aller et il faut bien prendre un chemin au milieu de ce carrefour pour avancer.

2. Tes émotions, tu as le droit de les extérioriser.

Tu as des émotions. À moins de te mentir à toi-même, tu ne peux pas fermer les yeux sur la façon dont elles se manifestent. Les taire reviendrait à faire déborder ton vase de résistance émotionnelle. N’accorde pas d’attention à ces personnes qui te disent le contraire à coup d’injonctions. Tes émotions font ton humanité, sens-toi libre de dire tout haut ce que tu ressens, laisse tes doutes et tes peurs te quitter avec tes mots. La colère peut être saine, explose si tu en ressens le besoin. 

3. Et au contraire, si tu n’as pas envie de parler, ne parle pas. Si tu as besoin de temps, prends-le.

Il arrive que parfois, sur le coup de l’émotion, on n’ait pas envie de discuter, ni de ressasser tout ce qui vient d’arriver à l’oral. Je comprends, parce que j’agis de la même façon : en cas d’impact d’une vive émotion négative, il me faut du temps et j’ai besoin de réaliser et d’analyser ce qui m’arrive de mon côté en silence avant de dire quoi que ce soit. Si tu as besoin qu’on te laisse, dis-le tout simplement. Il n’y a aucune honte dans le fait de ne pas avoir envie de parler, ni de manifester ta souffrance, ta déception, ta tristesse, tout de suite. La solitude est une composante essentielle à la vie d’une personne introvertie, tu as le droit.

4. Je suis là pour toi et je t’écoute.

On ne se connaît peut-être pas, mais je suis là pour t’aider si besoin et tu es libre de me solliciter quand tu veux. Parce que je sais peut-être à quel point tu as mal. Parce que je sais peut-être moi aussi ce que tu as traversé. Parce que ces émotions, je les ai peut-être un jour ressenties. Dans le cas contraire, impossible de te dire que « je sais », que tes émotions me sont familières. Mais je peux au moins être présente, ici, maintenant. C’est parfois la seule chose qui compte réellement. La présence d’un être. Un corps, un souffle, une voix à quelques mètres de nous.

5. Tu es fort.e.

Tu es fort.e, tout le monde le sait, le reste n’a pas d’importance. Tu n’as pas besoin de manifester quoi que ce soit aux yeux du monde ou de prouver que tu es une personne forte, résistante, courageuse. Aujourd’hui, tu t’effondres, mais c’est normal. Tout le monde s’effondre un jour. C’est la première étape avant de se relever et de trouver la force de rester debout. Et toi, c’est sûr, tu resteras debout, parce que tu es une personne profondément courageuse. Ta force est en toi, il te suffit de l’accepter, de l’embrasser et de te l’approprier. Réalise et mesure-la, elle est forcément quelque part.

6. Tu es beau, tu es belle, ne laisse personne te dire le contraire.

Ta beauté rayonne, elle n’est pas juste physique. C’est aussi ton aura qui a de l’impact sur le reste du monde, et tout ce que tu représentes et qui émane de toi. Ton rire, ta voix, tes mots, l’expression de ton visage parcourue par l’émotion, ton intelligence, ta perspicacité. Les personnes qui ne s’intéressent qu’à ton enveloppe physique n’ont rien compris à la beauté, encore moins à la tienne, car tu es bien plus que ça. Ça te concerne davantage si tu es une femme et que tu es constamment sollicitée par ces injonctions à la perfection, à la beauté, à la « féminité ». N’accorde pas d’importance à ces personnes qui te valorisent au sein de la société uniquement parce que tu corresponds physiquement à ce qu’elle attend de toi (ou non). Prends conscience de ta valeur en tant qu’humain.e en quête d’expériences.

7. Tu es intelligent.e à ta manière.

L’intelligence est une notion très difficilement quantifiable et différente en fonction des individus. Ce n’est pas un relevé de notes sur un bulletin scolaire ni le résultat d’un test et encore moins une remarque d’une personne étrangère à ta vie qui définissent ton intelligence. Ton intelligence, tu la portes en toi, et elle peut se manifester d’une façon que tu ne soupçonnes même pas. Il suffit là encore de l’embrasser, de l’accepter : laisse-toi la liberté de t’exprimer comme tu l’entends, elle viendra à toi.

8. Tu as encore tellement de belles choses à découvrir et à ressentir dans ta vie.

La vie est faite de surprises et il te reste une infinité de choses à créer, à comprendre, à réaliser. Tout ce que tu ressens aujourd’hui au plus profond de ton coeur, tu le verras apparaître sous un nouvel angle, avec le recul nécessaire. À cet instant, tu sauras que tu as perdu ton temps parce que l’essentiel n’est pas encore visible à tes yeux. Si tu t’interroges, que tu te demandes à quoi sert la vie et quel est son but, les réponses sont-là : il y a une infinité de choses que tu ne connais pas encore, que tu n’as pas expérimentées, et elles n’attendent que toi. Comme des livres inconnus qui reposent dans une immense bibliothèque. Plus qu’à les saisir et à les ouvrir pour découvrir que ta vie vaut la peine d’être vécue.

9. Non, ce n’est pas de ta faute. Tu n’es pas le problème et tu n’as pas de problème.

Tu dis que les choses auraient pu être différentes si tu avais pris une autre décision, mais tu n’as aucun moyen de le savoir. Tu as cru bien faire en prenant ce chemin, c’est pour cette raison que tu n’as aucune raison de culpabiliser. Si tu as le sentiment d’avoir mal agi envers quelqu’un, il y a toujours moyen de te faire pardonner par tes actes. Si tu te sens blessé.e, trahi.e, tu n’as pas à te sentir mal d’avoir été trop bon.ne, trop gentil.le. Dans tous les cas, c’est une leçon et une invitation à apprendre. Non, ce n’est pas de ta faute, cesse de t’en vouloir.

10. Tu ne le sais pas encore, ou tu doutes. Mais tu as du talent. Tu as peut-être même un don incroyable.

Je suis convaincue qu’à l’intérieur de chaque personne de ce monde, il existe un petit truc tout au fond d’elle. Une sorte d’étincelle créative qui ne demande qu’à s’exprimer. C’est le talent. Il vient de nos inclinations sensibles, de nos expériences, de nos attirances. Mais si on ne stimule pas notre monde intérieur, il peut ne jamais s’ouvrir à nous ni aux autres. Tu as ce talent, il est en toi. Et il n’attend que toi, votre rencontre, votre reconnaissance mutuelle. Il t’attend en toi, entre tes émotions et tes innombrables doutes. Fais-lui confiance, nourris-le, parle-lui. Et apprends.

11. Tu ne peux pas changer les autres, mais tu peux prendre de la distance vis-à-vis d’eux et t’entourer uniquement de celles et ceux qui t’apportent du positif.

Tu remets tout en question parce que ça s’est mal passé, parce que cette personne a été irrespectueuse à ton égard, parce que ses paroles ont été insoutenables. Mais tu ne peux rien changer à ce qui a été dit, le mal est fait. C’est sa nature et on ne change jamais vraiment quand on laisse ses instincts les plus mauvais prendre le dessus. Inutile de chercher à t’expliquer auprès d’elle ou à la convaincre de quoi que ce soit, ce serait perdre de l’énergie. Consacre-toi à ton bien-être avant tout, entoure-toi seulement du positif et de celleux qui ne veulent que du bien dans ta vie.

12. À défaut de comprendre, je compatis. Énormément. Et je suis désolée.

Je ne suis pas en mesure de comprendre parfaitement tout ce que tu traverses, parce que c’est ta propre expérience de vie. En revanche, je peux infiniment compatir et partager cette tristesse rien qu’en prenant ta main. Ta souffrance peut être aussi la mienne pour quelques instants, et je suis profondément, sincèrement désolée pour tout ce qui t’arrive. 

13. Il n’est jamais trop tard pour quoi que ce soit. Ta vie est toujours devant toi, peu importe ton âge ou ta situation.

Tu me dis qu’il est trop tard, que le dernier train est déjà passé, que tu ne peux te raccrocher à rien d’autre que ce que tu connais déjà, que tu n’as aucune chance de faire ce que tu souhaites vraiment faire de ta vie, que ta situation ne se prête pas à un changement radical pour le mieux, que tu n’as pas eu de chance. Mais tu ne peux pas indéfiniment te raccrocher à ton passé, il n’a plus d’importance dans le présent ni l’avenir qu’il te reste à définir, ou peut-être seulement pour réutiliser toutes ces choses que tu as apprises – parfois à tes dépens. Ton âge, ta situation, ton passé ne te définissent pas, tu peux agir. 

14. Cette personne n’est pas moins bien ou meilleure que toi. Il n’y a d’ailleurs pas « toujours meilleur que soi » comme le disent certain.e.s. On ne peut comparer aucune vie à une autre, puisque chaque expérience est différente.

La popularité, c’est principalement une question qui relève des conventions. Tu ne veux pas être une personne conventionnelle, au fond de toi. Tu le sais. Il y a cette aura inexplicable qui émane de toi, qui sommeille, et qui ne demande qu’à briller. Cesse de te comparer à lui, à elle, à ces personnes-là. Vous ne vivez pas la même vie, vous n’avez pas les mêmes objectifs, vous n’êtes pas comparables. Vous êtes juste deux personnes authentiques et différentes, avec des qualités bien spécifiques.

15. Il y a des gens qui t’aiment ou qui peuvent t’aimer très fort.

On ne s’en rend pas forcément compte, mais quand on est attentif.ve, on s’aperçoit qu’il y a tout autour de nous des personnes qui tiennent énormément à nous, qui ne nous le disent pas toujours, mais qui le prouvent par leurs actes. Si tu ne te sens pas bien, tu sais que tu peux compter et te reposer sur elles parce qu’elles t’aiment tel.le que tu es, sans ton masque, sans tous ces filtres. La plupart du temps, ces personnes ne sont pas nombreuses. Souvent, on n’en rencontre qu’une seule dans notre vie. Parfois, on ne l’a pas encore rencontrée, cette personne. Laisse la vie et le hasard te mener à elle. Ne perds pas espoir.

16. Tu es une personne exceptionnelle. Tu as ton univers, ta propre façon de voir la vie, tu es unique.

Prends le temps de te regarder toi, tel.le que tu es vraiment et réalise à quel point ton monde intérieur est riche, à quel point tes réflexions sont originales, à quel point tu es sensible. Tu vois ce monde et toutes ces choses qui la constituent à ta manière et c’est quelque chose d’extraordinaire. Célèbre ta différence, fête ton authenticité. Tu es exceptionnel.le, c’est tout.

17. Ce jour viendra où tu seras heureux.se. Et quand tout ça arrivera, tu repenseras à ces instants.

Je n’aime pas dire « ça va passer », car quand on me dit ça, d’abord je n’y crois pas, puisque ma tristesse et ma déception sont tellement fortes que c’est impossible de croire qu’un jour, tout cela puisse passer. Mais c’est aussi une manière de contourner le problème et de ne pas se concentrer sur l’instant présent. Pourtant, il viendra ce jour où tu auras surmonté tout ça. Et ce jour-là, tu repenseras à ce que tu ressentais aujourd’hui, et à la distance que tu as réussi à prendre par rapport à tout ça. 

18. J’ai confiance en toi. Et plein d’autres personnes croient aussi en toi, même si elles ne te le montrent pas forcément.

Notre société ne cultive pas cette habitude pourtant si nécessaire qui est de se porter mutuellement vers le haut. C’est dommage. Ça passe par un sourire, par un geste physique d’affection, par un compliment sincère, par des mots qui traduisent notre respect, notre confiance, notre amour envers toutes les personnes qui partagent notre vie. Parfois, il suffirait simplement de te dire que j’ai confiance en toi, ou que je t’apprécie pour ce que tu es. Les autres le pensent très fort aussi, seulement par pudeur, par gêne ou par habitude, iels oublient de te le dire aussi souvent que tu en auras besoin. Alors voilà, je te le dis ce jour ou ce soir : j’ai confiance en toi, je sais que tu vas y arriver, je sais que tu en es capable.

19. Faisons une pause. Écoute ton environnement, observe-le, reste ancré.e. dans l’instant présent.

Parfois il suffit de faire une pause, d’arrêter tout ce que l’on fait pour observer ce qui se passe tout autour de nous. Je ne peux pas te demander d’arrêter de penser, puisque dans ton cas c’est impossible. Mais tu peux essayer de faire le vide en toi en occupant ton esprit ailleurs, en méditant ou en tapant dans un sac de boxe, en dessinant ou en t’évadant grâce à la musique. Dans mon cas, cette dernière option est ma préférée. Surtout quand elle est triste… va savoir pourquoi. Effet cathartique, je suppose.

20. Savoir s’arrêter, craquer, dire stop, c’est une réelle preuve de courage. Tu mets le doigt sur ce qui ne va pas et peu de personnes y arrivent. Tu peux être fièr.e de toi.

Si tu vas mal, c’est sans doute parce que tu es arrivé.e à un point de rupture dans ta vie. Quelque chose s’est peut-être réellement terminé aujourd’hui. Que ce soit un travail ou une relation, tu as peut-être mis un point final – à contrecoeur souvent – à une situation compliquée. Et il faut beaucoup de courage pour se dire qu’un élément qui fait partie de notre quotidien ne peut plus exister, qu’on arrive à la fin d’un cycle. Tu as du mérite, beaucoup de monde s’emprisonne dans un quotidien parfois toxique sans une seule fois songer ou tenter d’en sortir, malgré la tentation de vivre pleinement sa liberté. Tout le monde ne décide pas comme toi de changer de chemin, ou de bifurquer comme ça.

21. Tu mérites amplement le bonheur. Tu mérites d’être accepté.e et apprécié.e pour ce que tu es. Ta valeur est inestimable.

Tout le monde mérite que le bonheur fasse partie de sa vie. Tout le monde mérite son moment de fierté à soi, de gloire, SON moment. Celui où sa passion et tout ce qui nous anime est au centre de notre vie. Y compris toi. Tu mérites, dans ta bienveillance envers les autres et dans ta gentillesse, dans ton talent à être toi-même et à créer des choses qui ont du sens, autant de bonheur que tu le souhaites et dont tu as besoin. 

22. Il n’y a pas de honte à être triste. En colère. Ou ne plus avoir de motivation.

Si tu pleures, si tu te mets en colère, si tu as besoin de solitude, ne t’en prives surtout pas. Tu n’as aucune honte à ressentir vivement ces émotions négatives, d’ailleurs tu n’as aucun plaisir à les étaler ou à les vivre. Comment expliquer et contrôler quelque chose qui nous fait aussi mal ? Tu as besoin de les exprimer, ces émotions, alors ne regrette surtout pas de l’avoir fait ou de demander de l’aide, ou de « gâcher l’ambiance » comme tu dis. On est ici pour s’entraider et se porter vers le haut, tu as dit tout haut ce que tu pensais au fond de toi, et c’est une preuve de courage énorme, jamais une faiblesse.

23. Tu peux te commander une pizza. Ou des sushis. Ou n’importe quel truc gras et qui te fait envie.

Il paraît que le gras c’est la vie. Alors tu sais quoi, on peut manger ce que l’on veut là, maintenant. Et on s’en fout du reste, parce que la nourriture est un plaisir qui va te faire oublier au moins 5 minutes ce qui vient de t’arriver. Apprécions ce moment.

24. Tu peux écrire tout ce que tu ressens sur un papier et le déchirer. Ou le brûler. Ou l’enterrer. Comme tu veux.

C’est quelque chose que je fais à la fin de chaque cycle douloureux de ma vie : déchirer, brûler, enterrer, refermer, jeter un papier et d’autres souvenirs sans jamais me retourner. J’en parle dans cet article sur mes résolutions pour 2020 et dans celui-ci où j’évoque ma passion pour le jeter de souvenirs et sa dimension thérapeutique. À quoi bon garder des choses inutiles qui nous rappellent ce que l’on ne voudrait plus jamais revoir ? Les souvenirs restent, aucun objet lié à ces tristes souvenirs ne mérite d’être encore là, dans ton lieu de vie. C’est comme une page qui se tourne symboliquement. Et on se sent tellement bien après.

25. Faisons quelque chose, n’importe quoi, mais restons ensemble si tu en as besoin.

On essaye juste d’oublier ce moment difficile en restant fixé.e.s sur l’instant présent. Quand je suis trop longtemps toute seule, je me mets à ruminer. Alors si ma présence peut t’empêcher de plonger trop profondément dans tes émotions, je reste là. On n’est pas obligé.e.s de parler. Ou de faire quoi que ce soit d’autre.

26. Je vais te faire la liste de toutes tes qualités parce que tu en as un tas.

Tout le monde a autant de qualités que de défauts. Certain.e.s ont fait le choix de ressortir davantage leurs mauvais côtés, d’autres préfèrent privilégier leurs valeurs et les placer tout au centre de leurs objectifs. Tu fais sans aucun doute partie de ces personnes-là. Laisse-moi faire la liste de toutes ces qualités qui te caractérisent. Et il y en a un tas, je te le promets…

27. Il y a d’autres personnes dans ce monde qui peuvent te comprendre, à qui tu peux parler, te confier…

Déjà, tu peux me parler à moi. Tu peux m’envoyer un mail, un message sur mes réseaux sociaux, un message sur le serveur Discord du Gang, où il y a d’autres personnes qui sont aussi là pour t’aider en direct ou tout simplement t’apporter leur soutien. Sans aucun jugement, jamais. C’est un safe space où tu peux parler de TOUT. Tu n’es pas seul.e, quoi qu’il arrive. On se serre les coudes entre introverti.e.s. N’hésite pas. Et courage, encore une fois.