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Comment rassurer une personne qui traverse une période difficile ? Quelques conseils pour vous aider

Que dire à une personne qui souffre pour lui apporter le réconfort, la confiance qui lui manquent désormais ?⁣ ⁣Cet article est là pour vous aiguiller.

Il semble souvent complexe d’aider une personne de notre entourage qui traverse une période très difficile. Pourtant, il y a des phrases qui peuvent alléger le coeur, rassurer, même si le chemin vers la guérison est encore long. Les voici.

Cet article fait suite à une autre publication au sujet de ces choses à ne plus dire aux personnes qui souffrent. Il tente d’apporter des pistes, des solutions possibles qui peuvent s’appliquer à vous.

1 – « Tu es important.e à mes yeux. Je suis là pour toi si besoin. »

Souvent, le premier réflexe qui nous vient est d’essayer de trouver une solution dans l’instant. La réalité, c’est qu’on ne peut pas toujours tout régler, surtout lorsqu’il s’agit d’émotions… La guérison est un processus qui peut prendre du temps. Ne vous sentez pas mal de ne pas pouvoir aider tout de suite cette personne qui souffre. Aujourd’hui, votre simple présence à ses côtés suffit. C’est déjà énorme ! Vous ne vous imaginez pas à quel point votre simple présence peut compter.

2 – « Ce que tu as traversé est grave. Tes émotions sont légitimes. »

Il est difficile de toujours comprendre la douleur d’une personne proche qui est en train de souffrir, surtout lorsque nous n’avons pas vécu son histoire. En revanche, celle-ci a besoin de sentir que vous prenez en compte ce qu’elle ressent, et que vous ne remettez pas en cause sa douleur. Si elle s’est confiée à vous, c’est qu’elle vous fait confiance. En lui disant que vous mesurez la gravité de ce qui s’est passé, vous la rassurez. Vous lui montrez qu’elle est entendue et qu’elle peut compter sur vous.

3 – « Je te crois. Je crois à ton témoignage. Je sais que tu as mal. Et je suis désolé.e. »

Quand une personne a vécu une épreuve traumatisante, ce qu’elle attend souvent, ce sont des personnes qui la croient, qui ne minimisent pas son témoignage ou qui ne la culpabilisent pas en évoquant sa part de responsabilité dans l’histoire. Une victime n’est jamais coupable. Et non, elle ne l’a pas cherché. Savoir que son témoignage est entendu, cela allège le coeur… au moins un peu. Pourquoi tant de personnes préfèrent garder leur souffrance pour elles ? Car elles ont peur d’être accusées de mentir. C’est pire que tout.

4 – « Oui, c’était il y a longtemps, mais si tu y penses encore, c’est que ta blessure est profonde. »

Le temps n’efface pas toujours les blessures comme nous l’espérons, surtout lorsque celles-ci sont très profondes. D’ailleurs, je dirais que nous apprenons plutôt à vivre avec ces souvenirs et ces douloureuses émotions. Nous les traînons avec nous. Et puis un jour, nous finissons par les maîtriser. Mais une chose est sûre : nous ne les oublions jamais. Le temps n’est donc pas toujours un médicament. Chacune personne évolue à sa manière. Dans certains cas, cela prend plus de temps que prévu. C’est ainsi.

5 – « Prends le temps qu’il te faudra. Va à ton rythme.Ta santé passe avant tout. »

Chaque chose en son temps. Notre santé est précieuse. Certaines personnes recommanderont de se jeter à corps perdu dans un projet pour s’oublier et oublier ses émotions. Personnellement, je ne suis pas certaine qu’il s’agisse d’une vérité absolue : tout dépend de qui nous sommes, tout dépend de nos besoins. À mon sens, pour se lancer dans un projet de vie d’une certaine envergure, il est important de se sentir prêt.e pour passer à l’action. Et il n’est pas honteux de se laisser le temps pour rebondir, malgré toutes ces injonctions à la performance que l’on entend.

6 – « Tu es une personne très forte. Tu as du courage. »

Si cette personne de votre entourage vient de traverser une épreuve difficile, il est possible que son estime d’elle-même soit sérieusement touchée. Il est également possible qu’elle remette tout en question, qu’elle soit parcourue par de nombreux doutes. Très fragilisée, elle a besoin de (re)trouver la force qui se trouve tout au fond d’elle. Et de la force, nous en avons tous.tes, même si nous nous persuadons que ce n’est pas le cas. C’est là que vous pouvez intervenir. En lui disant qu’elle est forte, qu’elle est belle, en lui rappelant toutes ses nombreuses qualités. Tout cela, elle a besoin de l’entendre de votre bouche.

7 – « Tu as le droit de te révolter, de te plaindre aussi. »

Il existe des colères saines et largement justifiées. Certaines choses doivent être dites tout haut pour clore un chapitre particulièrement complexe à vivre. C’est une manière de défaire un gros noeud qui nous empêche d’avancer. Montrer à quelqu’un que ses raisons d’être en colère sont valables met en lumière votre soutien et votre empathie : vous comprenez ses émotions et vous le.la soutenez dans sa prise de parole et tout ce que cela implique dans une société qui préfère taire les émotions négatives. Il est juste de se révolter face à une situation qui touche notre intégrité.

8 – « Ce n’est pas grave si tu ne peux pas pardonner… »

Le temps peut atténuer la douleur, mais il ne permet pas toujours de recoller les morceaux qui se sont brisés. À vrai dire, tout cela ne regarde que la personne concernée. Prendre un tout nouveau départ est une option comme une autre. Montrer que vous comprenez ça lui permettra de se sentir légitime dans sa démarche et allègera toute forme de culpabilité inutile. Le libre arbitre passe avant tout, elle a le droit de prendre un tout autre chemin, de s’éloigner sans envisager de revenir sur ses pas.