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Le Gang des Introvertis, c’est quoi au juste ? Je vous dis tout !

Le Gang des Introvertis ne fait pas partie pas de ces idées qui germent pendant des mois et qui s’abandonnent en cours de route. En fait, ce projet a plutôt eu l’effet d’une étoile filante dans mon esprit dispersé et jamais rassasié : il l’a traversé mais la différence, c’est qu’il ne l’a jamais quitté.

Toujours le regard perdu vers l’inconnu

Attendez, c’est donc ici qu’il faut se présenter ? Pardonnez-moi, c’est si soudain, on ne se connaît pas encore et je dois déjà tant en dire. Mon prénom ? Appelez-moi Liv si vous voulez. Mon âge ? J’ai l’air assez jeune pour que l’on me prenne encore pour une étudiante partout où je vais et je suis suffisamment âgée pour enfin savoir ce que je veux dans la vie et surtout comprendre qui je suis. Tout ça devrait vous donner une petite estimation.

Qui je suis ? Qui peut me définir ? Même moi, je n’y arrive pas. Ce serait réducteur et peu objectif, mais soit. Disons que je suis une personne cérébrale, sensible, que j’ai le regard tourné vers les autres, que j’achète beaucoup de livres pour une seule bibliothèque. Je n’écoute jamais assez de musique et je ne voyage jamais trop. Et puis, je cultive une obsession pour les couchers de soleil. Pourquoi ? Regarder un coucher de soleil, c’est à peu près le seul moment de ma vie où je suis capable de mettre mon cerveau en veille ou le déconnecter complètement dans le meilleur des cas, parce que oui, la nature est belle. Heureuse coïncidence, j’ai la chance d’habiter dans un appartement avec une terrasse qui donne sur ce joli panorama.

Crédit photo : Mon panorama / Gang des Introvertis

Je dois vous dire la vérité…

Comme vous devez vous en douter, c’est surtout d’une particularité de ma personnalité dont je dois vous parler, peut-être que ça vous concerne aussi : je suis introvertie. 

Longtemps perçu comme un handicap, j’ai dans ma vie tenté tant de fois de cacher ce trait… Je l’ai souvent haï. J’ai eu honte, mal, marre avant de comprendre que tout cela faisait partie de moi, que je ne pouvais rien y faire, que sinon ce serait mentir, et surtout me mentir à moi-même. Et se mentir à soi-même est une douloureuse expérience. Peut-être que vous le savez aussi. Si vous êtes introverti.e comme moi, sûrement.

Si vous vous retrouvez là, c’est sans doute le cas, j’imagine. Ou alors, une personne de votre entourage est introvertie et vous avez des questions sans réponses, des peurs, des inquiétudes. Bien souvent, ce type de personnalité pousse les autres à vous cataloguer sans prendre la peine de creuser un peu plus derrière cette façade réservée. C’est pour cette raison que j’ai décidé de donner naissance au Gang des Introvertis. Pour aider toutes les personnes concernées, sensibiliser chacun.e, vous, nous donner de la force. 

Le Gang des Introvertis n’aurait jamais dû voir le jour

Pour tout vous dire, je n’ai pas l’habitude de vivre ce genre d’expérience : en temps normal, lorsque je me lance dans un projet d’écriture d’une telle envergure, celui-ci se décompose pendant des mois et des années dans ma tête avant de me décider à ne jamais le publier, jeté vulgairement dans ma déchèterie intérieure des idées défectueuses.

À force de les relire et de les remuer dans tous les sens, ces projets perdent à mes yeux toute leur valeur et je les laisse dans un coin de mon disque dur interne, parce que, qui sait, “ça peut servir un jour”.

Le coin de mon disque dur interne, c’est en quelque sorte le lieu visible de ma déchèterie intérieure des idées défectueuses, bien qu’il soit toujours dématérialisé. C’est une façon de voir les choses. 

Qu’importe, j’ai ressenti le devoir de créer ce blog destiné aux introverti.e.s, à ces personnes souvent moquées, tapies dans l’ombre, indépendamment (ou non) de leur volonté, méconnues et oubliées, que l’on voudrait conformer à tout prix à des standards d’extraversion.

Il me semblait que cela faisait sens, qu’il fallait que je le fasse pour que chacun.e puisse comprendre tout son potentiel et sa richesse intérieure. 

Ce blog doit vous faire réaliser, si vous êtes concerné.e, qu’il est important pour vous de vous accepter enfin, de revendiquer votre vraie nature et de faire-valoir vos qualités au sein de la société. Il doit aussi servir de grille de compréhension à celles et ceux qui ne comprennent pas l’introversion ou qui la jugent ennuyeuse, anormale, triste.

La normalité n’est qu’un mot, à vous de faire la part des choses.

Être introverti.e, ça veut dire quoi, au juste ?

Le Gang des Introvertis, c’est l’exception qui confirme la règle, le déclic, le déclencheur, le prélude d’une autre vie pour vous, pour moi aussi. C’est l’occasion rêvée de vous parler d’un trait de caractère renié par une société qui privilégie l’extraversion, la parole, l’acte plutôt que la réflexion, si souvent.

L’introversion est un terme théorisé par le médecin psychiatre Carl Gustav Jung dans son ouvrage Types Psychologiques en 1920. À partir de ces deux fondamentaux, Jung réalise une typologie basée sur plusieurs fonctions psychologiques : la pensée, le sentiment, l’intuition et enfin la sensation. 

Les introverti.e.s, sont donc des personnes tournées vers leur moi, leur monde intérieur. Réservées, ces personnes écoutent plutôt que parler et préfèrent la solitude, qui leur apporte bonheur et énergie plutôt que l’agitation sociale, qui elle a tendance à les fatiguer très vite.

En distinguant ces deux cas chez les individus, Jung parvient à créer un modèle qui a inspiré bon nombre d’outils très utilisés aujourd’hui, pour définir les différences personnalités humaines. Parmi ces outils, il y a le Myers-Briggs Type Indicator (MBTI) largement popularisé aujourd’hui, qui fait état de 16 types de personnalités différents, avec toujours cette distinction majeure entre l’introversion et l’extraversion. 

Personnellement, après avoir fait le test, j’ai découvert que j’étais INFP. En lisant le détail de cette personnalité, je peux vous dire que c’est troublant, mais surtout, que derrière cette découverte s’en cache un milliard d’autres, le sujet étant inépuisable.

Pour en revenir aux travaux de Jung, ces deux manières de fonctionner seraient prédominantes : soit nous sommes prédisposé.e.s à nous adresser aux autres et au reste du monde, soit notre nature tend à se tourner principalement vers notre univers intérieur, plutôt subjectif.

L’introversion, un sujet tabou en France ?

L’introversion est une question très peu abordée en France : les seuls articles que j’ai eu l’occasion de lire en français n’approfondissent pas vraiment le sujet, et lorsque c’est le cas, il s’agit de quelques blogs, mais rien de vraiment accessible au grand public.

Aucune investigation poussée n’a été réalisée à ce sujet, ou du moins relayée. Aux États-Unis, par contre, de nombreux médias et des blogs dédiés existent autour du thème. Le sujet est très valorisé et plus tellement tabou, étant donné le nombre important de personnes qui se déclarent introverties de l’autre côté de l’Atlantique (Entre 30 et 50% selon Susan Cain). 

Je pense surtout à Introvert, Dear ou au blog de Susan Cain, autrice du bestseller La Force des Discrets que je vous invite vraiment à lire, qui ont été mes sources d’inspiration.

Ici, vous trouverez tous les outils qui vous permettront de vous accepter, d’accepter les autres, de vivre pleinement votre introversion, de prendre soin de vous, de vous informer, de vivre, tout simplement.

Quoi qu’il en soit, et qui que vous soyez, ce blog ne sera pas un pavé dans la mare, quelque chose de vain, j’ai bon espoir. Il servira de guide, mais aussi de soutien à toutes les personnes concernées qui se sentent parfois si seules et encore moins appréciées à leur juste valeur. Puisse-t-il vous aider à vous aimer enfin et à vous ouvrir au monde qui vous entoure…

Je vous souhaite la bienvenue.