Généreuse, dotée d’un calme exemplaire et observatrice, on ne peut tout simplement qu’adorer la personnalité ISFJ, l’une des plus courantes du Myers Briggs Type Indicator. Mais qui est-elle vraiment ?
En janvier dernier, je me suis lancée dans l’analyse des types issus de l’un des tests de personnalité les plus connus du monde, le Myers Briggs Type Indicator.
Pendant tout ce temps, j’en ai profité pour faire décrypter dans un premier temps les personnalités introverties. Si vous souhaitez les consulter, il n’est jamais trop tard pour le faire ici :
– L’INFP, une artiste sensible et créative qui cherche un sens à la vie.
– L’INFJ, une personnalité altruiste au sens moral très développé.
– L’INTP, un esprit logique, libre et curieux du monde qui l’entoure.
– L’INTJ, une intellectuelle ambitieuse et indépendante.
– L’ISTJ, un être loyal, travailleur et doté d’un sens du devoir remarquable.
– L’ISFP, une aventurière passionnée qui vit l’instant présent.
Aujourd’hui, je vais vous parler de la 7e personnalité introvertie du MBTI. Il s’agit de l’ISFJ, la personnalité la plus représentée au monde. En effet, 14% de la population mondiale serait ISFJ.
Mais qu’en est-il du reste, finalement ? L’ISFJ est certes un être centré sur son intérieur, responsable et observateur, mais ça ne s’arrête pas là, bien au contraire. L’ISFJ est également une personnalité riche et pleine de surprises.
Pour en parler, je confronte également votre expérience avec vos réponses à mes questions posées en seconde partie d’article. Vous connaissez la chanson depuis le temps. Les ISFJ qui me liront ne se reconnaîtront peut-être pas toujours dans ces réponses… Je ne suis pas une professionnelle, ni psy, ni spécialiste dans le domaine. Votre expérience peut être différente de celle que j’expose ici.
Je tiens également à préciser que cet article, je l’ai déjà écrit il y a un moment, et en très peu de temps, je me suis beaucoup familiarisée avec le test MBTI grâce aux nombreuses ressources présentes un peu partout sur internet. Parler avec d’autres passionné.e.s du MBTI a également été décisif dans mon apprentissage, si je puis dire, car j’ai beaucoup appris en discutant et me suis aussi rendu compte que certaines évidences n’en étaient pas tout à fait. Avec du recul, je pense que je n’aurais pas écrit ces articles issus de cette série de la même façon aujourd’hui, avec en tête toutes les données supplémentaires que j’ai eu la chance d’apprendre en cours de route. Je pense notamment à l’angle apporté aux questions : je porte dessus un regard nouveau et en définitive, ça me semble assez incomplet, en fait. Voilà pour l’auto-critique.
Aussi, ne m’en voulez pas si je ne rentre pas davantage dans les détails ou dans l’analyse à proprement parler. Je ne suis après tout qu’une personne qui se prend de passion pour une thématique sans pour autant être une spécialiste. D’ailleurs, si vous avez des objections, des ajouts ou des commentaires à apporter pour compléter cet article, sachez que je vous lirai avec plaisir et que je suis totalement ouverte à la discussion, ça me fait plaisir d’échanger sur ce thème. N’hésitez pas à me contacter par mail ou sur les réseaux sociaux du Gang pour discuter avec moi.
Je ne sais pas si je dois garder ces articles en ligne pour les peaufiner ou si je dois les laisser tels qu’ils sont et en écrire de nouveaux autour du MBTI, un sujet qui m’est cher. À vous de me le dire. Bref, en attendant, passons à la suite.
Ça veut dire quoi, ISFJ ?
En gros, si on additionne les lettres, ça donne ça :
I – Introversion (À l’opposé de l’Extraversion) : Les personnalités ISFJ sont plutôt réservées, discrètes et mènent une vie intérieure très riche. Elles préfèrent la solitude aux événements sociaux, le calme plutôt que le bruit, et elles n’ont aucun problème à rester seules. En gros, elles perdent de l’énergie quand elles restent trop exposées au reste du monde, même si elles aiment les autres.
S – Sensation (À l’opposé d’iNtuition) : Quand d’autres personnalités se tournent facilement vers l’abstrait, l’ISFJ elle, préfère s’en remettre aux choses concrètes de la vie. Elle se concentre sur l’aspect pratique de chaque chose qui se présente à elle et dédie surtout son attention aux détails plutôt que sur l’ensemble d’un élément. Aussi, elle accorde davantage d’importance aux réalités du présent plutôt que sur les possibilités futures qui peuvent se présenter à elle.
F – Sentiment (Feeling) (À l’opposé de la Pensée) : Son truc, c’est le monde subjectif, qui prend le pas sur le monde objectif. Par exemple, au moment de prendre une décision, c’est surtout l’impact émotionnel (et moral) qui rentre en ligne de compte pour l’ISFJ, l’impact rationnel un peu moins. En gros, pour faire court, elle écoute plutôt son coeur.
J – Jugement (À l’opposé de Perception) : Quand les personnes dotées de la perception restent ouvertes à l’imprévu, les ISFJ elles préfèrent la prudence, un environnement plus structuré et elles savent prendre vite les décisions qui s’imposent. Comme elles sont prévoyantes, elles ont une meilleure maîtrise d’elles-mêmes et leur quotidien est plus organisé en règle générale.
De la chaleur et de la bienveillance qui s’inscrit au coeur de cette personnalité
S’il fallait définir en un mot l’ISFJ, ce serait certainement celui-ci que l’on choisirait : chaleureuse. Sa bienveillance est connue de tout le monde et chaque personne qui a la chance d’avoir une personnalité ISFJ dans son entourage sait qu’elle peut compter sur elle, de jour comme de nuit.
Cette personnalité ancrée dans le présent vit dans une univers concret. Fiable, souvent désintéressée, elle est prête à vous aider n’importe quand si vous avez besoin d’appui et de soutien dans votre vie.
Aussi, elle croît profondément qu’elle peut faire ressortir le meilleur dans chaque personne qu’elle rencontre, chose qu’elle est souvent capable de faire, d’ailleurs, car sa générosité touche chaque être au moins un peu doté de sensibilité. Avoir une ISFJ dans un groupe, c’est l’assurance que les choses se passent bien, sans vagues, avec toute la bienveillance nécessaire pour que l’on passe un agréable moment.
Aussi, sachez que l’ISFJ accorde une importance majeure à ses relations et aura tendance à placer vos désirs avant les siens pour des relations durables. Un trait de caractère qui peut être vu comme une qualité, mais qui dans les faits peut porter préjudice à son bien-être à elle, puisqu’elle est capable d’enchaîner les concessions, au détriment de ce qu’elle veut réellement, tout au fond d’elle.
Une personnalité sensible
S’il y a bien une chose qui caractérise l’ISFJ, c’est sa sensibilité. Cette personnalité recherche tellement l’harmonie et la bienveillance autour d’elle qu’elle peut se retrouver vite très affectée lorsque son environnement est hostile ou tendu.
Parce que l’ISFJ, contrairement à d’autres personnalités du MBTI, est parfaitement consciente de ce qu’elle peut ressentir à l’instant T. Mieux que quiconque, elle arrive aussi à capter avec facilité les émotions des autres. La seule chose qu’elle n’arrive pas à faire aisément, c’est de les exprimer, toutes ces émotions intenses et si profondes qui sont présentes en elle. À force de les garder pour elle et de « laisser couler », elle se retrouve vite dépassée par ses sentiments, qui peuvent s’accumuler, encore et encore, jusqu’à ce que ça explose et qu’elle devienne plus catégorique concernant ses propres jugements.
Un sens du devoir à toute épreuve
Quand il faut prendre des décisions ou assumer ses responsabilités, l’ISFJ ne se défile pas. Son sens du devoir exemplaire font d’elle une personnalité sur qui on peut compter les yeux fermés, et ce dans n’importe quel domaine. Professionnellement, l’ISFJ travaillera le temps qu’il faut pour faire évoluer un projet comme il se doit tout en respectant rigoureusement les deadlines et les consignes. Personnellement, elle saura faire les concessions qui s’imposent et maintenir un cadre stable, qui s’inscrit dans la durée.
Du coup, forcément, les autres ont tendance à beaucoup s’appuyer sur elle, parfois sans même s’en rendre compte. Et comme les ISFJ ont tendance à dire « oui » à beaucoup de choses, certaines personnes moins bienveillantes peuvent profiter de la situation à leur avantage… en les surchargeant de travail, par exemple.
Et puis, ne comptez pas sur l’ISFJ pour vous dire qu’elle a du mal à faire face à toute cette charge de travail. Elle prendra sur elle, quitte à effleurer un burn-out, et puis comme elle ne supporte le conflit, elle évitera la confrontation…
Beaucoup de sens pratique
L’ISFJ est une personne qui expérimente les choses plutôt par le biais de leur pratique. Elle ne s’embête pas vraiment avec les théories farfelues et préfère plutôt passer directement au vif du sujet. C’est à son sens la meilleure manière d’apprendre de nouvelles aptitudes.
Bref, vous ne la verrez certainement pas en train d’analyser un concept totalement abstrait ou qui échappe parfois un peu à la logique au point de s’en rendre malade la nuit.
Mais qu’à cela ne tienne : l’ISFJ adore expérimenter de nouvelles choses concrètes et se révèle du coup assez douée dans plusieurs domaines différents qui exigent une certaine technique et de l’habileté.
Elle est très intérieure et sa mémoire est impressionnante
L’ISFJ est une personne dont la vie intérieure est extrêmement riche. Mais comme ça, d’un point de vue extérieur, on ne peut pas vraiment s’en rendre compte, vous vous en doutez bien.
Pourtant, c’est un fait, cette personnalité observe attentivement tout ce qui se passe autour d’elle et elle analyse minutieusement chaque information livrée (volontairement ou pas) par d’autres personnes autour d’elle qui ont de l’importance à son sens. À force d’accumuler toutes ces informations qu’elle n’oublie pas, et qui rentrent dans son système de valeurs personnel, elle peut se révéler épatante pour les ressortir au bon moment.
Je vous le rappelle, l’ISFJ est une personnalité fiable : elle se sert de ces infos pour analyser une situation (une conversation par exemple) ou pour se rappeler d’un anniversaire, d’un événement particulier, d’un trait de personnalité pour agir avec bienveillance et faire du bien autour d’elle.
Ces éléments-là peuvent aussi lui servir à aider les autres qui sont dans le besoin. Malgré sa nature assez calme et réservée, l’ISFJ peut dans ce cas mettre sa nature de côté au service des personnes autour d’elle qui se retrouvent dans le besoin.
Des objectifs de vie très clairs, finalement
L’ISFJ est une personnalité catégorique : généralement, elle sait à peu près ce qu’elle veut dans sa vie (ou au moins ce qu’elle ne veut pas dans un premier temps) et agira en fonction de ses desseins, de ses convictions propres.
Dès qu’il est question de relever un défi ou de se fixer un objectif précis, l’ISFJ est toujours motivée et prête à se battre pour y arriver.
Aussi, elle aime l’ordre et aura tendance à se conformer à lui : si c’est ainsi qu’il faut faire quelque chose, elle le fait, c’est tout, quitte à parfois passer à côté de la nouveauté ou de l’innovation. Pour lui faire changer d’avis, il faut concrètement lui expliquer en quoi la nouveauté peut apporter du positif à son présent et en quoi il serait logique d’y adhérer.
Besoin des autres autour de soi
Oui, elle est introvertie, mais ce n’est pas pour autant que l’ISFJ n’a pas besoin des autres, bien au contraire. L’autre prend une place importante dans sa vie et elle fera tout pour que son entourage proche soit heureux et épanoui à ses côtés.
Aussi pour qu’elle soit heureuse, elle a besoin plus que n’importe qui d’une présence bienveillante et de personnes qui soient en mesure de la rassurer au lieu de l’enfoncer, elle qui n’apprécie pas particulièrement les critiques, même si elles peuvent être constructives certaines fois.
Seule, elle peut être sujette au stress, à la peur de ne pas y arriver, aux doutes. Avoir un entourage sur qui elle peut compter et avec qui elle peut évoquer ses décisions et ses actions futures est un énorme plus dans sa vie, indispensable à son épanouissement personnel.
D’ailleurs, on dit que l’ISFJ est une personne qui a un sens de la famille très développé : elle aime profondément les autres et en redemande, en dépit de sa réserve légendaire. Et puis, elle aime aussi observer les différentes personnes qui se trouvent dans la même pièce qu’elle par curiosité et réel intérêt.
L’ISFJ, trop gentille ?
Je le disais au-dessus, mais c’est à mon sens un fait important à souligner : la gentillesse et le coeur pur de l’ISFJ peut lui jouer des tours dans un monde où tout le monde n’est pas forcément bon et désintéressé.
D’ailleurs, cet excès de générosité peut faire de l’ISFJ une proie parfaite pour les personnalités toxiques et autres personnalités perverses, narcissiques. Il convient donc de faire attention à son entourage : si jamais des signes négatifs surviennent, il ne faut pas hésiter pas à mettre fin à une relation, surtout si celle-ci n’apporte déjà rien de positif en soi. Il est important que l’ISFJ prenne conscience de sa valeur, et ça passe aussi par l’écoute de soi et de ses besoins.
Du mal avec le conflit
Le conflit, l’ISFJ ne sait tout simplement pas le gérer. Du coup, il arrive souvent qu’au lieu de passer directement à la confrontation pour crever l’abcès, elle laisse couler et s’enlise dans la dangerosité potentielle des non-dits. Ce n’est clairement pas une bonne idée, parce que cette situation peut peser lourd sur son moral et ce n’est pas non plus positif pour la gestion de sa sensibilité. Et puis, on ne peut que clarifier les choses en cherchant des explications concrètes, un conflit, c’est toujours un mauvais moment à passer mais son but, c’est de défaire un noeud : il y a tout à y gagner.
Dans le cas inverse, garder toute la rancoeur qu’elle a pour elle peut un jour l’amener à exploser, et lorsqu’elle se met en colère, elle peut potentiellement dire des choses qu’elle serait amenée à regretter plus tard.
Un esprit d’anticipation et la peur du changement
Les ISFJ sont des personnes qui apprécient beaucoup leur quotidien et leur routine et dès qu’un changement se pointe à l’horizon, il a tendance à susciter en elles de la méfiance. Pourquoi ? Parce que les ISFJ aiment avoir le contrôle sur ce qu’il se passe dans leurs vies. Cette personnalité qui aime anticiper les choses qui lui arrivent, peut se sentir dépassée par l’inconnu et la nouveauté.
Il convient donc de prendre quelques pincettes avant de proposer un cadre de vie nouveau à une personne ISFJ en lui exposant d’abord tous les aspects pratiques et les avantages qu’elle pourrait en tirer dans l’instant présent. L’ISFJ a besoin de structure, ne lui en voulez pas.
Alors, est-ce que tout ça est vrai ou pas ? Réponses de Ludi, Isabelle et Émeline trois abonnées sur l’Instagram du Gang des Introvertis qui ont accepté de jouer le jeu !
1) Tes 3 principales valeurs dans la vie ?
Ludi :
Le respect de soi et des autres, la discipline, protéger et aimer tes proches.
Isabelle :
L’honnêteté, le respect, l’ouverture d’esprit.
Émeline :
L’honnêteté, la bienveillance, la famille.
2) Si tu devais citer 3 de tes qualités ?
Ludi :
J’abandonne jamais pour réussir mes objectifs donc je dirais ambitieuse, j’arrive à rester calme quand d’autres s’emportent facilement, j’observe beaucoup.
Isabelle :
L’authenticité, la gentillesse, la discrétion.
Émeline :
Bienveillance, discrétion, ouverture d’esprit.
3) Et tes 3 principaux défauts… ?
Ludi :
Je réfléchis trop et je suis trop exigeante avec moi-même. Je suis très timide.
Isabelle :
Je suis têtue, susceptible et râleuse.
Émeline :
Je suis impatiente, impulsive et râleuse.
4) C’est quoi les choses qui te tiennent en vie, pour lesquelles tu pourrais passer du temps sans compter ?
Ludi :
Le sport, réaliser mes rêves, rendre et voir mes proches heureux.
Isabelle :
D’abord mon mari, mon fils et la recherche d’un diagnostic (je suis en errance médicale).
Émeline :
Rester chez moi à regarder la télé, être seule, écouter de la musique, me balader en pleine nature, parler avec mes collègues et ma meilleure amie.
5) Une journée type dans la peau d’une personnalité ISFJ ?
Ludi :
Je me réveille tôt pour faire des étirements et méditer (très important pour me retrouver), je mange et fais ma toilette. Puis je vais en cours.
En général je ne calcule pas trop les gens de ma classe étant donné qu’ils ne m’intéressent pas mis à part mes potes, puis je rentre chez moi.
vers 15h-16h, je vais au sport me dépenser avec de la musique (toujours la musique !) puis je rentre manger, traîner sur les réseaux puis j’écris les choses que j’ai ressenties dans ma journée que j’ai pas forcement exprimées. Je lis des livres de développement personnel et je finis par quelques minutes de méditation pour me relâcher et dormir sans pression.
Isabelle :
Un journée type pour moi ne serait pas vraiment représentative pour les autres, car je suis atteinte d’un handicap. Je mène une vie très différente de la normale.
Émeline :
Mon réveil est tranquille, il ne faut pas me parler le matin, je suis quelqu’un qui a besoin de temps. Après, direction le travail. Ensuite, au retour du travail je me pose tranquille chez moi (je n’aime pas du tout les imprévus).
6) Ton idée du bonheur parfait ?
Ludi :
Être heureuse avec les gens que tu aimes, réussir et vivre tes rêves.
Isabelle :
Le bonheur parfait pour moi, c’est une vie sans douleur et sans la maladie.
Émeline :
Je bascule entre deux extrêmes : d’un côté, j’aimerais toujours avoir ma famille et mes amis avec moi et de l’autre avoir des moments rien qu’à moi, seule !
7) Ton plus grand malheur ?
Ludi :
Vivre dans la peur et le regret, être triste.
Isabelle :
Mon plus grand malheur serait de perdre mon mari.
Émeline :
Que je perde quelqu’un de proche.
8) Quel genre d’ami.e es-tu ?
Ludi :
Je suis quelqu’un de vrai, à l’écoute et présent un max pour aider mes amis dans leurs difficultés. J’ai beaucoup de mal à m’ouvrir au début mais si je suis à l’aise, je m’ouvre plus facilement et j’aime faire rire.
Isabelle :
J’ai du mal à dire quel genre d’amie je suis car je n’ai pas d’amis.
Émeline :
Fidèle, loyale, ouverte d’esprit et toujours à l’écoute.
9) Et tu te situes comment, sentimentalement ?
Ludi :
Alors envers mes proches, je suis différente : mes soeurs, par exemple, je leur montre que je les aime sans forcément leur dire. J’aime leur faire des cadeaux ou passer simplement des moments avec elles, je veux qu’elle puissent toujours compter sur moi, peu importe la situation. Avec mes parents, c’est plus compliqué donc je leur montre très peu ce que je ressens.
Avec mes amies, je ne leur dis pas non plus que je les aime, je leur montre plus à travers l’écoute qu’elles peuvent compter sur moi n’importe quand et Amoureusement j’ai jamais eu de vraies relations parce que je me disais avant « laisse tomber tu mérites pas, t’as pas assez confiance en toi » En gros, j’ai tellement longtemps refoulé mes sentiments envers d’autres personnes (ça m’a causé du tort) que maintenant, je veux au contraire les montrer.
Isabelle :
Sentimentalement je suis honnête, sincère, peut-être un peu possessive.
Émeline :
Je suis une personne très solitaire, je n’aime pas du tout qu’on me dérange pendant mon moment à moi, ça m’énerve. Mais j’ai aussi besoin par moment d’avoir du contact avec d’autres personnes, d’avoir des conseils, je suis quelqu’un qui se remet beaucoup en question !
10) Le type de personnes que tu aimes le plus ?
Ludi :
Les personnes qui respectent leurs valeurs, qui ne sont pas hypocrites, qui sont capables de me comprendre. Qu’elles soient ouvertes d’esprit, que je puisse discuter de tout et de rien calmement, même en ayant des avis divergents.
Isabelle :
Le type de personne que j’aime le plus, c’est le genre de personne en qui on peut avoir confiance. Les personnes stables, qui ne changent pas d’humeur tout le temps. Les personnes avec de l’humour. Et simples.
Émeline :
J’aime les personnes honnêtes, ouvertes d’esprit, qui ont de l’humour et qui me respectent telle que je suis.
11) Le type de personnes avec qui tu ne te sens tout simplement pas compatible ?
Ludi :
J’ai énormément de mal avec les hypocrites, les personnes qui ne pensent qu’à elles et à leur bien sans se dire qu’à côté elles détruisent/blessent d’autres personnes. La méchanceté gratuite, les personnes qui passent leur temps à rabaisser les autres.
Isabelle :
Je ne suis pas compatible avec les personnes prétentieuses, superficielles, manipulatrices. Je fuis les pervers narcissiques !
Émeline :
Les personnes qui profitent de toi, te manipulent, qui sont pas du tout honnêtes et qui sont injustes.
12) Si tu devais décrire l’enfant que tu étais à l’époque en quelques mots ?
Ludi :
Extrêmement calme et timide en général, mais dès que j’étais en confiance, totalement le contraire : pleine d’énergie, à toujours vouloir courir, m’amuser et qu’on me remarque.
Isabelle :
Enfant, j’étais très timide, discrète, mal à l’aise en société. Solitaire.
Émeline :
Casse-cou, qui rigolait tout le temps mais très peureuse et timide.
13) À l’école, globalement, tu étais quel.le genre d’élève ?
Ludi :
J’ai toujours eu des facilités, mais vu qu’on ma toujours dit le contraire j’y ai cru et je ne me croyais pas du tout capable. En cours, j’étais toujours calme, sauf quand j’étais à côté de mes amies. Une vraie pipelette. Mais surtout, je participais JAMAIS en cours. J’étais incapable de lever la main, sauf si j’étais sûre à 200% de ma réponse, ça a dû arriver peut-être une dizaine de fois.
Isabelle :
J’étais une élève studieuse, sérieuse, respectueuse.
Émeline :
Une élève discrète, qui avait toujours peur d’être en retard ou de se faire gronder…
14) Quelle personne aimerais-tu de devenir sur un long terme ?
Ludi :
J’aimerais être une personne de confiance sur qui on peut compter. Une personne qui respecte toujours ses valeurs, qui réalise de grandes choses et surtout un exemple pour mes cadets.
Isabelle :
Dans l’idéal, sur le long terme j’aimerais pouvoir m’exprimer librement. Dire ou écrire mes opinions sans avoir peur du jugement ou des insultes comme j’ai parfois eu sur internet. J’ai été victime de harcèlement de masse sur Twitter. Je crois que je ne m’en remettrai jamais…
Émeline :
Une personne bienveillante, toujours ouverte d’esprit mais qui ose plus s’affirmer et dire vraiment ce qu’elle pense sans avoir peur du rejet !