Comment tu te comportes en soirée, toi ? Tu esquives, tu affrontes, tu te planques ou tu vas aux toilettes ? Choose your fighter!
Les soirées, surtout parmi les plus bondées, sont souvent ce que nous avons tendance à redouter. Au milieu de tout ce bruit et de ces gens qui rient un peu fort, comment trouver sa place ? Ben c’est souvent compliqué quand on ne trouve pas le point d’ancrage. Alors on fait ce qu’on a toujours fait : on survit, on observe silencieusement les autres, on ne parlera pas ce soir. Ou on se casse, ça dépend.
Le gars, la fille sur le canap’ avec sa bière chaude à la main.
Ton pote n’est pas venu te parler depuis 20h30, soit l’heure de ton arrivée. Il est 2h35… Tu tentes d’échafauder un plan pour gagner la sortie sans qu’on te chope. Et c’est marrant parce que les gens te remarquent toujours au moment où t’essaies de filer en douce, jamais GENRE pendant la soirée, au hasard. Trop tard tant pis, tu te casses.
La personne qui ne sait pas trop quoi faire de ses mains.
Fumer, prendre cette bière, reposer cette bière, prendre ton téléphone, ranger ton téléphone, croiser les bras, croiser les mains, mettre tes mains sur ta tête en prenant un air absorbé, tripoter ton cerveau ? On fait comment pour avoir l’air à l’aise quand on est tout sauf à l’aise ? Tu as 4h pour répondre à cette question, moi j’abandonne.
La personne qui fait partie des meubles lors d’une conversation.
T’essaies de t’introduire dans la conversation mais c’est mission impossible parce que les deux personnes qui se trouvent avec toi parlent comme si elles n’avaient pas vu un seul humain depuis 1972. Et puis, elles sont littéralement en train de débattre sur leur marque de barbecue préférée. Y’a pas des comparateurs sur internet, sérieusement ?
Casper le fantôme, ou « the shadow ».
Cas de figure typique : ça fait 2 heures que t’essaies d’en placer une mais personne ne t’écoute ou bien Bertrand te coupe la parole pour parler de ses sujets favoris : lui, lui-même, encore lui, ses succès, son extrême beauté, sa bonté d’âme, son mojo. Sabrina te fera remarquer en se marrant comme une dinde que franchement « c’est si drôle car personne ne t’écoute jamais, toi, tu te prends que des vents ». Du plus profond de mon coeur : ta gueule, Sabrina.
Celui, celle qui se retrouve coincé.e dans ses rêveries.
Tu essaies tant bien que mal de te reconnecter au monde réel mais rien n’y fait, tu n’as pas le temps, ton esprit glisse ailleurs. Tu penses à la météo qu’il fait à Puerto Princesa, à ta déclaration d’impôts que tu n’as pas encore faite et à la dimension métaphysique et engagée dans l’acte de verser le lait avant de mettre les céréales dans son bol.
Mr, Mme l’expert.e en rire nerveux.
Les blagues de Bertrand atteignent systématiquement un niveau abyssal de gêne et de malaise, mais allez, c’est pas si grave après tout, on va pas gâcher l’ambiance pour si peu, partons sur un petit rire nerveux pour sauver les apparences et conjurer le sort. Sur un malentendu, on pourrait rire de bon coeur après une certaine heure.
Le.la médaillé.e d’or en maladresse.
Et voilà, ça y est, tu es lancé.e dans la conversation et ton premier réflexe est d’enchaîner des blagues et les réflexions gênantes, pour la simple et bonne raison que tu es très mal à l’aise et que tu ne comprends pas toujours certains codes. Le pire, c’est quand tu veux dire un truc sympa et que sorti de vive voix, ça paraît un peu rude. Oups.
L’organisateur.ice de contre-soirées.
Ta technique est bien étudiée et vraisemblablement très utile en cas d’ennui profond : tu repères les 2-3 personnes qui vivent la même PLS que toi, tu discutes un peu avec histoire de faire les présentations, tu leur proposes de vous retrouver « au calme » pour faire plus ample connaissance et on ne vous revoit plus jamais. Enfin… quand Bertrand ne vous grille pas.
Une légende : on parle souvent de toi mais on ne t’a jamais vu.e.
La légende raconte qu’un soir, tu es venu.e à cette fameuse soirée où tu as conquis des coeurs et nourri l’intérêt de certains esprits curieux. Ton pote parle de toi comme d’une sorte de gourou discret à la voix apaisante et au regard perçant. Pourquoi t’es pas là ? Un voile de mystère se tient entre toi et les autres. La vérité, c’est juste que t’as la turbo flemme de venir à chaque fois et que tu t’es encore endormi.e devant ta série pref.